CONSEIL MUNICIPAL OCTOBRE 2002
Octobre 2002:
La séance débute à 18h40, le compte rendu du 22 juillet est adopté après quelques remarques : Mme Meresse qui « l’a lu avec attention » a trouvé choquants les propos tenu par M.Fritz sur le point N°6 ( mise en conformité des locaux de J Bourgoin) mais, selon M.Dassault, lors d’un débat un « orateur » ne se rend pas toujours compte des propos qu’il tient.
M.Picard remarque des écarts entre la réalité des propos tenus en CM (et relatés dans le CR) et le CR du CM du « Vivre à C-E » d’octobre [!] où il est fait état d’une manifestation violente de l’opposition [p 4] , il trouve qu’il faut « mettre des bémols, les débats furent fermes mais pas violents», M.Dassault propose : « vous voulez que je dise « fermement ? » » A noter la présence du nouveau député PS, M.Valls, dans la salle.
INTERCOMMUNALITE :
Point 1 : Modification des statuts de la communauté de communes.
M.Fritz annonce que, suite à une demande du Préfet, il faut modifier les statuts de la communauté de communes.
M.Piriou s’étonne des retours incessants de ce sujet en C.M depuis plusieurs mois, il s’interroge sur les échéances de ce dossier qui lui semble « mal ficelé » et risque de ne pas être terminé pour décembre. Il demande des éléments financiers tels que les prévisions sur le taux de TP: en effet, certains points qui seront traités par la suite ne sont pas rassurants quant à l’état des finances de la ville. Il voudrait savoir si des élus de l’opposition pourront siéger au conseil de la C.C .
M.Picard votera contre, Il demande aussi des projections économiques et précise que les essais de justifications de ce choix n’enlèveront rien au fait que,de part et d’autres de la Seine,2 pôles majeurs de l’Etat continueront à se développer
M.Dassault : « On ne va pas recommencer à parler de cela.» Il nous apprend que des projections sont en cours d’étude et que la TP pose un problème pour ALTIS (augmentation de ses taxes). La mairie chercherait une solution.
Le Préfet a demandé une modification de l’article 2 sur Port Darblay, M.Picard s’enquiert des raisons et aimerait être informé des dates de réunions du conseil de la C.C.
Comme M. Dassault, coupe court à la discussion, ne souhaitant visiblement pas répondre et, de plus, désireux d’en finir rapidement, M.Piriou lui fait remarquer que, vu le nombre de points à l’ordre du jours (26) il est encore possible de discuter un peu . A son avis l’augmentation de la TP pour ALTIS pose un problème de choix : soit l’on fait payer +19 % d’impôts à tout le monde, soit on fait payer ceux qui ont de l’argent.
M.Dassault : « Mon objectif est de faire une communauté d’agglomérations, il y aurait une TP unique : dans ce cas y’en a qui descendent et y’en a qui montent. »
MARCHE D’APPROVISIONNEMENT
Point 2 : Principe de délégation de service public des marchés forains de la ville de Corbeil-Essonnes
M.Lebigre énonce plusieurs étapes : il faut d’abord réaliser les travaux de mise aux normes des marchés de la ville(financement : Etat, Département, Région, Communes pour celui des Tarterêts grâce au GPV) avant de lancer une procédure de mise en concurrence.
M.Piriou se dit d’accord sur le principe de délégation pour les marchés et rappelle que la société Gérault [?] gère presque tous les marchés d’Ile de France. Il pose une question quant à la participation financière du concessionnaire dans les travaux et a l’impression, au regard du dossier, que celui-ci « s’en tire à bon compte ».
M.Miglos s’interroge : « Pom-Choux va-t’-il être intégré au marché ? » M.Dassault après avoir interrogé du regard M.Fritz l’informe : «Pom-Choux est un commerçant sédentaire qui est ouvert tous les jours, les marchés ne fonctionnent qu’à certaines heures de la semaine. »
M.Albouy a relevé des erreurs de chiffres sur la somme due par le concessionnaire. Il souligne qu’il n’a pas souvenance d’une délibération récente au C.M sur les tarifs fixés par la commune et souhaiterait connaître la date de la dernière délibération. Selon lui il y aurait un problème de légalité avec le contrat d’un des marchés. Il termine en demandant le nombre de fois où le marché a été repeint.
M.Picard revient lui aussi sur le quasi monopole de la société Gérault sur les marchés d’Ile de France et demande à son tour des précisions sur la hauteur de la participation financière du concessionnaire pour les travaux. A son avis une délégation de service est une privatisation et dans le domaine des marchés rien ne prouve qu’une mairie ne soit pas en capacité de gérer. M.Dassault : « Merci Jacques ! »
Mme Meresse trouverait intéressant de faire une étude sur les jours des différents marchés de la ville, afin d’éviter qu’ils aient lieu en même temps. M.Dassault : « C’est une bonne question je l’ai posée aussi ! »
M.Lebigre précise par ailleurs qu’il existe 2 autres prestataires en Ile de France et qu’il n’est pas certain que le même concessionnaire soit reconduit. Il considère que la halle est en mauvais état, attribuant ce fait à l’ancienne municipalité qui ne l’a pas entretenue.[il y a plus de 7ans !]
M.Dassault nous apprend qu’il compte expérimenter divers horaires pour les marchés. Pour la halle des Tarterêts il est prévu 15 commerçants dessous et 60 à l’extérieur.
Point 26: Rapport d’activité 2001 du SIARCE [Syndicats intercommunale d’assainissement et de restauration des cours d’eau].
M. J-L Combrisson responsable du SIARCE vient le présenter et énonce les travaux effectués contre les inondations, pour le nettoyage des
rivières, la dépollution et le traitement des eaux usées.
M.Piriou remercie M.Combrisson d’avoir pris le temps de présenter ce rapport et met l’accent sur le rôle important du SIARCE pour l’environnement et l’assainissement dans notre commune. Il souligne qu’il y a un gros travail à effectuer sur les réseaux dans la ville et que l’une des principales sources de pollution de notre rivière est le manque d’assainissement . M.Dassault considère que l’« on fait du baratin »
M.Piriou demande quels sont les travaux les plus importants nécessaires à réaliser à C-E dans l’avenir. Il désire connaître le pourcentage de réseaux non-conformes sur la ville. M.Dassault « ne poussez pas à la consommation »
M.Dantu apprécie que, pour une fois, on ait fait venir un spécialiste sur un dossier. Il s’inquiète du problème posé par les boues d’épuration et demande quelles améliorations apportées.
Se remémorant une délibération récente, M.Albouy se questionne sur le mode de fiscalisation sur ses modalités d’applications; il dit avoir saisit le Sous-Préfet sur ce point.
M.Picard pose plusieurs questions: capacité d’éviter les crues et de quels types ( trentenale, cinquentenale ), les classements des rivières et problèmes posés par ce classement. Il demande à M. le Maire si ses rapports avec le SIARCE se sont améliorés. M.Dassault répond que « Le SIARCE fait un excellent travail. »
M.Combrisson précise que 50% des branchements de particuliers sont à mettre en conformité et qu’il va y avoir un appel d’offres pour les travaux. Il ajoute en réponse à M.Piriou qu’il y a de lourds travaux à réaliser : augmentation de la capacité de la rivière, réhabilitation du réseaux d’assainissement….; que d’autre part une enquête publique a été réalisée sur l’épandage des boues d’épuration et que seule la haute vallée de l’Essonne est classée actuellement. Il attire l’attention de la municipalité sur le fait que « C-E est la ville qui a le plus intérêt à ce que soit mis en œuvre une action contre les crues » car en février 2002 l’inondation a été évitée de justesse.
La question de l’agrandissement du parcours de canoë-kayak préoccupe M.Piriou, qui rappelle qu’une délibération a été votée dans ce sens et demande où en est ce dossier.
POLITIQUE DE LA VILLE
Point 3 : Demande de subvention d’investissement pour le plan guide du quartier de Montconseil. La ville sollicitera de l’Etat une subvention de 50% de la somme nécessaire à l’établissement du plan guide. M.Fritz annonce une étude dont les conclusions seront connues en janvier 2003 ; suite à ces résultats un plan guide sera remis au 1eravril [!]2003: coût évalué à 39 000 € HT.
Mme Meresse voudrait savoir si le Logement Français est impliqué dans ce travail et s’étonne que les associations de Montconseil n’est pas été invitées pour la visite de leur quartier le 24 septembre 2002.
M.Picard se demande ce qu’il y a derrière ce plan-guide. Il rappelle au souvenir des élus l’existence d’un projet de ville pour lequel une étude avait déjà été financée.
M.Piriou insiste sur la nécessité de s’occuper de la réhabilitation de ce quartier dont on ne parle pas souvent en C.M et qui a des besoins importants auxquels il est urgent de répondre. Il souligne le bien-fondé du GPV aux Tarterêts mais souhaite que Montconseil ne soit pas oublié non plus. Pour lui, la concertation n’est pas un faire valoir, il demande au maire d’organiser des réunions publiques à Montconseil. Il Affirme que les associations sont d’un apport essentiel et que les meilleurs experts sont les habitants. M.Piriou souhaite que Montconseil soit intégré dans le dispositif mis en place dans le cadre de la politique de la ville.
M.Picard aimerait connaître l’ampleur de l’amélioration prévue sur ce quartier. Il lui semble que 39 000 € c’est soit trop, soit pas assez : trop pour un plan-guide, pas assez pour un projet de grande envergure.
M.Fritz répond que la visite était pour les bailleurs et précise qu’il est possible que d’autres réunions soient réalisées.
M.Dassault : « d’abord , on n’a pas construit de péniche aux Tarterêts. Pour changer un quartier, il faut payer . »M. le Maire aimerait intégrer Montconseil et la Nacelle dans les projets de rénovation. « Je présenterai les plans à la population, quand j’aurai des plans ! » lance-t-il Point 4 : Approbation de l’E.F.P ( enveloppe financière prévisionnelle) relative aux travaux de transfert des équipements du bloc central des Tarterêts.
M.Piriou n’approuve pas ce rapport. Il souligne que ce n’est pas la 1ère fois que l’on parle du transfert des équipements du bloc central. Il souhaiterait plus d’informations sur le contenu de la rencontre entre M. le Maire et M. le Ministre de la Ville, et demande si il y aura plus de démolitions que prévues. Il s’inquiète de l’absence de chef de projet et d’un cabinet d’urbanisme sur le GPV car « il faut une vision d’ensemble et une visée sociale dans ce projet ». M.Piriou pose de nouveau la question du relogement.
M.Picard est lui aussi soucieux du problème du relogement des habitants des tours ainsi que du manque de projet global et du nombre de démolitions .
M.Dassault dit qu’il sera satisfait si, dans 5 ans, les 2 tours et le bloc central sont détruits et les habitants relogés.
M.Piriou demande s’il est « au courant de l’installation du cabinet Dugoin aux Tarterêts! »
M.Picard s’enquiert du nombre de familles concernées par le relogement.
M.Dassault apporte des précisions :« nous avons l’intention de voir quels terrains sont constructibles et non-constructibles, si les terrains non-constructibles deviennent constructibles, alors nous pourrons construire des bâtiments de 4 ou 5 étages aux Tarterêts»
M.Piriou veut savoir pourquoi M.Dassault a demandé à M. le Ministre de déclasser une zone verte aux Tarterêts pour en faire une zone constructible M.Dassault déclare que « cet espace vert est mal utilisé »
M.Piriou pense qu’il y a d’autres endroits pour reconstruire. M.Dassault lui coupe le micro .M.Fritz ne peut pas fournir d’informations sur le relogement il ajoute que le bailleur n’étais pas présent lors de la signature de la charte.Point 24 : Régularisation des paiements des factures Gallet- Delage.
M.Picard s’étonne des sommes colossales dues à cette entreprise ( 430 000 €) qui aurait put avoir des difficultés financières à cause de ce retard de paiements.
AFFAIRES JURIDIQUES :
Point 5 : approbation d’un avenant au contrat de bail d’immeuble à construire sis 11 avenue Darblay.
Ce dossier aura, selon M.Piriou coûté très cher aux Corbeil-Essonnois. Il souhaiterait savoir où en sont les projets de rénovations des ateliers municipaux sur le bord de Seine [ zone proposée pour le collège, voir sur le site].
Pour M.Dantu une fois construit cela fera faire des économies à la ville. Il approuve le regroupement des services municipaux dans un site unique.
M.Miglos apprécie les améliorations apportées par ce projet aux conditions de travail des employés de la ville, mais conteste le choix de la municipalité en ce qui concerne la rénovation du bâtiment. Il note aussi l’incapacité de la ville à financer son projet et le coût hors taxes très élevé.
M.Albouy remarque une « modification du plan d’occupation des sols (POS) » et « qu’une fois de plus dans le budget de la ville les recettes diminuent et les charges augmentent ».
Plusieurs aspects de ce point intriguent M.Picard, en premier lieu ce bâtiment est censé regrouper plusieurs services municipaux mais c’est aussi le cas pour le bâtiment racheté dans les Tarterêts, ensuite l’option d’achat ne lui semble pas assez précise. Pour finir il voudrait connaître la réalité du montage financier de ce projet.
Mme Schmit trouve cela hors de prix si on ramène la surface à 100m2 : 7613 F/ mois
Mme Boulay-Laurent précise que le prix est convenable car il s’agit d’immeuble de bureaux pas d’habitations et que le mode de financement choisi est d’après elle, le plus intéressant.
M.Dassault fait remarquer qu’à Acti-centre les bureaux sont minables, peu accessibles et qu’ils coûtent 1000F le m²
Point 6 : Marché d’assurance dommages aux biens-appel d’offres ouvert : réticence des compagnies à assurer.Point 7 :Mise à disposition de locaux aux associations : Fédération de l’Essonne pour la pêche et la protection du Milieu aquatique et Institut de formation d’animateurs de collectivité de l’Essonne(IFAC)
M.Piriou demande la séparation en 2 points distincts car il veut voter pour dans le cas de l’association de pêche et contre pour L’IFAC ; il est soutenu par les autres élus de l’oppositions.
Mme Meresse relate un entretien avec l’association des AA qui a elle aussi besoin de locaux car actuellement elle utilise une salle de la maison des associations où il y a beaucoup de passage et qui n’est pas très conviviale, elle soulève que pour une association de ce type des locaux plus adaptés seraient les biens venus.
M.Picard souhaite aller plus loin au sujet de l’IFAC, Il est allé chercher les statuts de ce groupe en préfecture, il relève que le président départemental est M.Aymard ( Maire-Adjoint aux finances) Il argumente ensuite sur le monopole de cette association sur la formation des animateurs municipaux, Il demande s’il est possible pour ces derniers de passer leur BAFA avec un autre organisme et si la ville utilise les services de L’IFAC pour autre chose que la formation des animateurs.
M.Piriou suggère de voter pour l’association de pêche et d’ôter L’IFAC de l’ordre du jour.
M.Dassault « on va faire ce que vous demandez ! »
M.Fritz annonce que 10 BAFA ont été passés avec l’IFAC l’an passé, il affirme que les animateurs ont le choix avec un autre organisme Les CEMEA et qu’un rapport d’activité de l’IFAC sera présenté lors d’un prochain C.M.les deux points sont votés séparément.
AFFAIRES SCOLAIRES
Point 8 : Mise en place de conventions pour l’organisation de séjours 4-16 ans et de classes transplantées pour l’année 2003.
Mme Meresse s’étonne que les écoles n’aient toujours pas reçu le catalogue pour les classes de découverte. Par ailleurs elle demande si la société Pro-loisirs (à qui la mairie avait confié la gestion du centre des Orres) est en liquidation.
M.Picard n’est pas satisfait du document qui lui à été remis car il est incomplet. Il souhaite savoir si les lots dont il est question représentent autant d’enfants qu’en 2001 et si la société Polygone ( repreneur des Orres ) pourra se mettre sur le marché. M.Picard relate des incidents sur le reclassement du personnel des Orres et exige des explications à ce sujet.
Mme Schmitt voudrait savoir de quelle sorte de consultation il est question, appel d’offres ou pas ?
Selon Mme Boulay-Laurent il s’agit du nouveau code des marchés dans lequel une consultation est suffisante. Elle affirme qu’il n’est pas question de minorer les prestations et qu’il n’y a aucune modification par rapport à l’année précédente. Elle annonce que Polygone ne sera pas sollicité, et que le catalogue arrivera dans les écoles en fin de semaine ( pendant les vacances.).
M.Dassault souligne que « Le personnel des Orres n’est pas à l’ordre du jour » donc on n’en parle pas.Point 9 : Avenant N°1 au contrat éducatif local (CEL)
Les informations obtenues par Mme Meresse quant au fonctionnement du CEL l’inquiètent, Il n’y aurait pas eu de réunion du comité de travail depuis 2 ans. Elle voudrait obtenir des nouvelles du problème rencontré par les grandes sections de maternelles au sujet de la piscine.
Mme Porlier annonce que le CEL va être nettoyé pour l’améliorer et qu’ il y a eut des réunions entre septembre 2001 et juillet 2002.
Mme Meresse s’étonne que l’Education Nationale n’ait pas reçue de convocation.
M.Picard requiert les comptes rendus de ce comité.
M.Piriou appuie sur l’importance du CEL dans une ville qui cumule les bas de tableaux sur tous les indicateurs de réussite scolaire, Il s’étonne du manque de stabilité des IEN [inspecteurs de l’Education Nationale] et réclame de la part de la ville un effort particulier sur l’éducation des enfants.Point 10 :utilisation des équipements sportifs communaux par les collèges Chantemerle-la Nacelle-Louise Michel-Les Tarterêts.
A la remarque de M.Picard concernant « des échos troubles » sur la manière dont les créneaux horaires ont été répartis et sur le blocage du palais des sports pour diverses manifestations non scolaires, Mme Porlier répond que les chefs d’établissement ont discutés avec le service des sports.
Point 11 :contrat de ville-programme 2002- opérations complémentaires.
Il s’agit d’un contrat local d’accompagnement scolaire en complément du programme des établissements.
FINANCES- PERSONNEL:
Point 12 :budget supplémentaire 2002 de la ville ; M.Aymard explique que « M. le Sous-Préfet a demandé des rectificatifs dans la présentation pour les rendre plus clairs et d’équilibrer les comptes par section»
Malgré les injonctions de M.Dassault qui « doit finir à 10h30 » M.Piriou rappelle que l’on n’a pas de sous et demande si M.Dassault prévoit une nouvelle augmentation des impôts pour 2003. ce dernier répond que « vous verrez cela en temps utile »
M.Albouy polémique sur les chiffres fournis par M.Aymard, énumérant, numéro de page à l’appui [ ce que nous ne pouvons pas suivre] des erreurs de centimes.Point 13 :décision modificative n°5-budget ville 2002. M.Aymard énumère les modifications : [ impossible à suivre]
M.Meresse revient sur la cantine scolaire : prestations réalisées par AVENANCE insatisfaisantes et rappelle que l’aménagement du vestiaire de Robinson aurait dû être réalisé depuis longtemps M.Dantu ajoute qu’il voudrait comprendre le projet pour ce stade …
M.Albouy complète : 50 000 € pour des locaux associatifs, transports spéciaux ?, frais de contentieux, vente des Orres pour acheter « une poubelle » rue Emile Zola. M.Picard renchérit : « est-ce à dire que tout ceci n’était pas prévu, si oui pourquoi ? »
Devant le flot de questions M.Dassault finit par préciser : « vous comprenez peut être pas mais c’est la réalité » puis « y’a rien à comprendre, faut les payer, c’est tout » et pour clore le débat : «on ne sait pas pourquoi ça n’a pas été payé, ça n’a pas été payé alors on paye »
Points 14, 15, 16, 17 : transformations d’emplois, dépôts permis de construire pour les 2 marchés : RAS
URBANISME- HABITAT- ENVIRONNEMENT:
Point 18 :révision du plan local d’urbanisation : procédure de révision d’urgence : il s’agit du site de la papeterie :
renouvellement urbain avec logements sociaux et conservation d’anciens bâtiments remarquables et du quartier des Tarterèts avec construction
d’un centre commercial et de logements
M. Piriou considérant qu’il s’agit là de projets importants demande plus de précisions à M.Aymard et revient sur les inquiétudes déjà développées lors de précédents conseils de voir tous les terrains libres de notre ville objets d’opérations immobilières au détriment d’un développement industriel ( M.Dassault mise tout sur Altis). Il s’enquiert du nombre de logements prévus : 800 ? ce qui devrait impliquer une réflexion sur les écoles à construire …Il est relayé par M. Dantu qui ajoute une question sur l’intercommunalité dans ces projets et par M.Albouy qui demande d’éviter les erreurs faites à la Nacelle avec la résidence « les pieds dans l’eau ( !) »
M.Picard demande que lui soit clairement exposé le projet financier et urbain de notre ville
Notre Maire : « vous ne comprenez rien à rien », M. Picard fait alors « appel au règlement », M.Dassault lui coupant le micro : « il n’y a pas de règlement ici »… «je sais ce que vous allez dire, je le connais par cœur »
Lorsque M.Picard peut à nouveau s’exprimer au nom des habitants de la commune sur l’état des sols de la papeterie, M.Dassault s’explique : « vous m’écoutez un peu là, tous, que je vous explique de quoi il s’agit » : le terrain est en fait pollué et « on ne peut pas mettre une activité industrielle sur ce terrain pourri », seul un promoteur peut engager les frais de dépollution mais n’acceptera que si c’est rentable, il ne va pas « se contenter de 500 maisons » il veut « faire de ce quartier, un beau quartier, avec de la mixité sociale, en plus il y aura Pom-Chou à côté »pour le développement industriel il y a 45 ha de disponibles aux Coudray-Monceaux.Point 19 :conformité des feux tricolores
M.Dantu s’enquiert de la raison de la suppression du feu tricolore derrière le Conservatoire d’Essonnes, M.Bedu répond qu’il a été supprimé à la demande des gens.
Mme.Smit demande la parole pour s’offusquer de l’absence de respect pour les élus de l’opposition manifesté envers M.Picard, En effet ceux-ci représentent une partie de la population qui se trouve ainsi méprisée, elle pense à l’idée de la démocratie qu’aurait pu se faire une classe de collège assistant à ce CM. !…Point 20 : avenants aux travaux supplémentaires pour l’école Jean Macé :
A la question de M. Piriou sur la durée prévue pour ces travaux, M.Bayle répond : « c’est du provisoire, mais comme vous savez, le provisoire parfois peut durer longtemps » M.Dassault poursuit en vantant le mérite des préfabriqués dont « tout le monde dit que ces classes étaient bien meilleures que ce qu’on avait avant »[ voir p7 du « Vivre… »octobre] et M.Bayle répondant à M.Picard (qui « pensait que la ville investissait dans une nouvelle école » et qui « a un doute») « l’essentiel c’est que les enfants soient bien accueillis » M.Picard se fait alors plus pressant : « est-ce qu’on construit une école ? » le Maire :« Non, elle est bien cette école » et insistant : « qu’est-ce que vous lui reprochez, elle est bien cette école »
Point 22 : lancement d’une étude diagnostic pour les travaux de sécurité dans les bâtiments scolaires et les établissements recevant du public (ERP) :
A la demande de précisions faite par M.Dantu, M.Guisti précise que la sécurité comprend celle des bâtiments et celle des gens. M.Dassault ayant ajouté : « vous avez des écoles qui sont toujours dans des préfabriqués, faut faire avec ce qu’on a » M.Picard demande pourquoi il n’y avait pas eu d’audit de diffusé lors du changement de majorité il y a 7 ans : «si le patrimoine communal était en si mauvais état pourquoi n’y a-t-il pas eu immédiatement une étude avec un cabinet et une prévision de réhabilitation, pourquoi ne pas avoir augmenté les impôts à ce moment-là pour la réfection des écoles ? »
Point 25 :rapport annuel sur le prix et la qualité de l’eau,(pas de vote, c’est un rapport)
M.Bayle fait remarquer qu’il y a eu une amélioration en qualité accueil clientèle, information et service, il y a de prévu une recherche de plomb et une étude pour diminuer les pertes d’eau « qui sont actuellement de 22% à cause de la consommation au travers des bornes incendies et de l’état discutable des conduites »
M.Albouy voudrait une évolution du prix de l’eau sur les 5 dernières années, M.Bayle la lui fournira tout en lui précisant qu’elle n’est plus à 10F depuis 40 ans !. M.Miglos demande s’il est normal que des sociétés privées remplissent leurs camions aux bornes d’incendies. La municipalité est en train de voir comment faire intervenir les services de police.
QUESTIONS ORALES :
· M.Piriou : devenir de la gymnastique rythmique :Selon nos information, M.Michel Cosson vous a fait savoir par écrit début septembre sa décision de mettre fin à sa fonction de directeur du tournoi deG.R souvenir Véronique de Kristoffy.
Confirmez vous nos informations et si oui, pouvez vous nous faire savoir les raisons de cette décision.
Pour notre part nous ne pourrions que regretter le départ de M.Cosson ; ses compétences, sa légitimité, reconnues par les instances sportives
nationales et étrangères, son éthique personnelle ne sont pas étrangères au développement, à la qualité et à la renomée mondialede ce tournoi.
Si le départ de M.Cosson était confirmé se posera la question du devenir de ce tournoi.
Quels sont les projets de la municipalité?
Dans l’immédiat, pouvez vous nous dire qui assurera les fonctions de directeur du tournoi de mai prochain et comment vous assurerez vous du maintien d’une des spécificités de ce tournoi à savoir l’implication de dizaines de bénévoles (150 l’année dernière), spécificité à laquelle Michel Cosson était particulièrement attaché.
Enfin nous proposons au conseil municipal de décider d’honorer prochainement Michel Cosson pour le remercier de son apport décisif pendant près de 30 ans au développement et au succès de ce tournoi, à la promotionde ce sport, à la renomée de notre ville.
º M.Dassault cela va continuer, mise en place d’un « challenge Michel Cosson » pour l’honorer.
· Mme Meresse :coéducation :depuis 10 ans projet sportif pour favoriser les passerelles Clubs/Education Nationale: Il y a plus de 10 ans, des clubs sportifs de la ville et l’Office du sport décidaient de lancer un projet destiné à favoriser les passerelles entre les écoles et les clubs. Débutait ce que nous appelons encore aujourd’hui la co éducation.
Dès le début ce partenariat entre l’office du sport, les clubs volontaires et l’Education Nationale a eu pour fonctions essentielles d’aider au développement de l’éducation physique obligatoire sous la responsabilité des enseignants, de développer les passerelles entre l’école et les clubs sportifs, d’aider au développement des clubs, bref de consolider les liens sociaux dans notre ville.
Après s’être engagé dans ce projet ( par la mise à disposition de cars, la rémunération des enseignants des clubs, l’intervention de moniteurs du service des sports), la municipalité sans aucune concertation ni avec les clubs, ni avec l’Education Nationale, ni avec l’office du sport a pris en septembre dernier
la décision de ne plus financer les projets mis en oeuvres par les enseignants des clubs et de ne participer que par l’intervention des moniteurs municipaux. Cette mesure s’ajoutant aux restrictions importantes dans le domaine des transports scolaires.
Autant dire que de nombreux projets ne verront pas le jour, et au delà, c’est l’esprit du projet qui est dénaturé; en effet, le service municipal se substituant aux clubs, la fonction de passerelle disparaît complétement.
Rappelons que l’an dernier plus de 100 classes ont participé à ces projets et que cette année, si la mesure devait rester en l’état, c’est plusieurs dizaines de classes donc des centaines d’élèves qui seront privés de cette action bénéfique à leur développement, a leur scolarité, à la cohésion de notre ville.
Après la suppression de l’opération pass’sport ZEP il y a quelques années, la lente extinction de la co éducation serait un grave recul de la pratique des élèves, du partenariat entre la municipalité, l’Education Nationale, les clubs et l’Office du sport.
Nous vous demandons donc de reconsiderer votre décision, de réunir rapidement les clubs, les écoles concernées, l’Office du sport afin de relancer ce projet bénéfique aux enfants de notre ville.
o M.Dassault «Je ne sait pas où vous avez trouvez cela »puis lit un texte [ce qui est très dur à suivre]d’où on comprend que les profs supprimés sont uniquement ceux extérieurs à la commune : judo, escrime, tennis mais que le reste continue.
· M.Picard : cantine scolaire :une lettre signée par Mme Porlier stipule aux directeurs d’écoles que les enfants doivent être autorisés par la Mairie à manger à la cantine, or ceux dont 1 parent ne travaille pas n’y ont pas droit, qui fera respecter la liste ?
o Mme Porlier s’inscrit en faux : les enfants de chômeurs ne sont pas systématiquement refusés, chaque cas est étudié, la cantine est non extensible car il y a des problèmes de sécurité, la liste est envoyée aux écoles, ceux qui ne sont pas dessus risquent d’avoir à payer le prix fort. M.Dassault rajoute que c’est une vieille décision remise en place et qu’« on fait avec ce qu’on a »
· M.Picard :centre de santé n parle de le supprimer, or c’est 30 000 passages par an
o M.Dassault dit ne pas en être là mais qu’ils se posent des questions car 33% des gens ne sont pas de la ville, est-ce qu’on veut augmenter nos impôts pour eux ? « c’est nous qui payons pour des gens qui veulent pas payer »
· M.Piriou : inquiétude des habitants de la rue Carnot et Champlouis : Ces dernières semaines, de nombreux riverains des rues Carnot et Champlouis vous ont écrit pour vous faire part de leur inquiétude concernant un projet immobilier.
En effet, début septembre, ces habitants ont appris par hasard la réalisation prochaine d’un projet immobileir de 30 appartements appelé » Clos Champlouis ». La vente des appartements a déjà commencé.
Aux dires de ces habitants, ce projet nuit gravement au cadre de vie de nombreuses habitations mitoyennes aggravera les conditions de circulation et de stationnement déja difficiles dans ce quartier .
Devant l’émotion soulevée par ce projet, j’ai l’honneur de vous demander, monsieur le Maire de recevoir ces habitants, de prendre en compte leurs observations et donc de ne pas accorder le permis de construire au promotteur.
o M.Aymard répond qu’ils ont « convoqué l’ensemble des riverains à Charlotte Ansart sans attendre la lettre de M.Nouaille et de sa section du PC »