CONSEIL MUNICIPAL DU 13 octobre 2003
Le CM qui était prévu à 18h30 débutera à 19h00, heure d’arrivée de M.Dassault retenu à « un pot »[M. Piriou lui fera remarquer, plus tard dans la soirée, quand M. Dassault montrera des signes d’impatience et refusera la parole pour faire accélérer le conseil qu’il trouve trop long, qu’il était lui même invité mais qu’il avait quitté le » pot » pour être à l’heure au cm ]
Mme Schmit est encore absente, un pouvoir au nom de M.Albouy arrive par fax au grand étonnement de ce dernier qui n’en paraît pas informé !Mme Boisnoir est présente ce soir..
M .Picard demande, qu’au vu de la gravité de la pollution de l’Essonne, il y ait un échange sur ce dossier en début de CM. M .Dassault répond que cette question sera abordée en même temps que celle de la papeterie à la fin du CM. M .Piriou interpelle également le maire sur sa rencontre avec le Préfet le jour même sur le problème de la papeterie. Il insiste sur l’importance de ce dossier qui a fait l’objet d’un article d’une page dans le Parisien du jour. M .Dassault rappelle que ce point n’est pas à l’ordre du jour. M .Piriou souhaite voir voter une motion de soutien aux intermittents du spectacle et attend la réponse du maire (membre du MEDEF) sur ce sujet . M.Dassault rétorque“ On ne fait pas de politique ici . ”[ !]
FINANCESPoint 1 :ADMISSION EN NON-VALEUR DE CREANCES IRRECOUVRABLES.
Mme Barbier annonce une dette de 2 millions € comme nouvelle charge de fonctionnement au titre du recouvrement de la dette de la papeterie et ne manque pas de rajouter le célèbre refrain de l’héritage
M.Dassault stipule que ces 2 millions d’€ n’étaient pas prévus au budget “ Vous avez beau gueuler, les décisions prises en 1986 nous obligent à cette première opération qui pourra être suivie d’une autre de 5 millions d’€. ”Pour M .Dassault la seule issue au problème est la vente du terrain à un promoteur.
M.Piriou conteste que le budget soit plombé par ce dossier (il rappelle au passage que M. Lebigre avait voté cette garantie d’emprunt à l’époque !). Il évoque l’énorme baisse des recettes en TP (35%) depuis l’arrivée de M .Dassault à la tête de la commune. M.Dassault s’insurge :“ Vous n’allez pas me rendre responsable quand même ! ”. M .Piriou dénonce l’incapacité, depuis 8-9 ans, de la municipalité à faire venir de nouvelles entreprises, détériorant considérablement l’état financier de notre commune. Pour lui, la garantie d’emprunt octroyée à côté de ce manque à gagner pour nos finances est minuscule. M.Piriou réaffirme que, si lui et M. Lebigre, ont voté à l’époque cette garantie d’emprunt c’était pour assurer le maintien d’une entreprise qui allait quitter Corbeil-Essonnes “ Est ce que le gouvernement que vous soutenez a tort de venir au secours d’Alstom ? ” [on peut aussi parler de la somme allouée à Altis ces dernières semaine par le CG et dont se félicite M.Dassault dans son dernier "vivre à CE"] Il se félicite d’avoir contribué à envoyer M. Guilherm en prison. M.Albouy se vante de n’avoir pas voté cette garantie en 1986 car il s’agissait, selon ses dires , “ d’une nébuleuse dirigée par certains individus qui ont du sang sur les mains ”.Il estime M .Dassault responsable de ce qui se passe aujourd’hui. Il demande au maire de faire valoir ses droits sur les terrains. Il veut savoir si le liquidateur a bien été menacé de mort ? Quelles sont les activités de la SAIEM ? Et si la SCI a bien été vendue à Monge ?
M.Picard explique que beaucoup de municipalités (de gauche comme de droite) ont recours à des garanties d’emprunts pour sauver des emplois. Il commente les conséquences graves dues à la fermeture d’une entreprise de 120 employés en 1997 qui a vécu un abus de bien social de la part d’un “ escroc ” et dont la situation juridico-financière reste complexe. M.Picard considère que c’est au propriétaire de payer et demande au Maire de se retourner contre celui-ci. Il trouve anormal le recul de l’État et de la justice pour faire rendre gorge à un “ escroc ”.
M .Aymard répond que c’est le TPG qui a demandé cette mise en non-valeur. La compagnie papetière est en réelle liquidation judiciaire, le tribunal de grande instance se prononcera courant décembre. La SCI est une société civile en fonctionnement pour l’instant. Il justifie une fois de plus la diminution des recettes par la modification du calcul de l’assiette de la TP puisque l’on peut désormais y inclure la masse salariale et se désole de la baisse d’année en année de la compensation .
M.Dassault enseigne alors aux néophytes que nous sommes que, lorsqu’une commune réalise une garantie d’emprunt, par la suite la banque nous oblige à rembourser l’argent dû.[qui l’eut cru ?] Pour nous rassurer, il ajoute “ Je signe les textes de garantie d’emprunts, malgré moi.” et enchérit “ Si on ne le fait pas, il nous pique notre fric, on n’y peut rien ! sinon on a les déductions d’office »
M .Lebigre revendique le fait d’avoir soutenu cette garantie d’emprunt, il estime qu’à l’époque, M .Albouy et les socialistes, voyant que la droite s’associait aux communistes, se sont retirés pour “ s’en laver les mains ”et ajoute que le fameux Guillerm était soutenu par Strauss Kahn en 1983[la vie est belle !]. Il pense que lier les affaires de la papeterie et de la SCI ne permettra pas à la ville de récupérer ses “ billes. ”
M .Piriou aimerait connaître le lien entre le projet de 700 logements sur ce terrain et « la façon dont on se sort de cet imbroglio ». Pour lui la meilleure solution n’est pas dans la construction de logements. A son avis, le CM devrait s’unir pour affirmer que la commune ne veut pas payer à la place d’escrocs en liberté et solvables. M.Dassault : “ On ne paye pas à la place d’escrocs, on doit payer on paye, on rembourse une banque. ”
M.Picard insiste à son tour pour que la mairie fasse intervenir le Préfet. Puisque M. Guillerm a vendu à son beau-frère, il faut se retourner contre ce dernier. Il demande confirmation des menaces de mort à l’encontre du liquidateur. M.Dassault l’interrompt : “ on est au courant de rien ” M.Picard s’étonne que cette somme n’ai pas été provisionnée au budget de la ville alors que la procédure était avancée et invite les Corbeil-Essonnois à aller manifester à la préfecture et porter le débat sur la place publique
M.Aymard soutient que M. Guillerm et son beau-frère ont réussi à se rendre insolvables.
M .Piriou interroge alors M.Dassault sur l’objet de sa visite avec son avocat chez le préfet le matin même.
M.Dassault répond que le liquidateur a écrit une lettre qui certifie l’irrecouvrabilité. Le trésor public demande de présenter une demande en non-valeur.
M.Piriou précise que le liquidateur a été jugé en juin et est mêlé à l’affaire. Quant à M.Picard il se demande si la commune ne baisse pas les bras face à une mafia qui a organisé son insolvabilité et s’enquiert « n’y a-t- pas au moins un coin de droit qui permettrait à la commune de se battre contre cet escroc » pas de réponse !
Point 2 ECISION MODIFICATIVE N°1 – BUDGET 2003 RAS
SANTE
Point 3 : TRANSFERT DE L’ACTIVITÉ DENTAIRE DU CENTRE MUNICIPAL DE SANTE A LA CAISSE PRIMAIRE D’ASSURANCE MALADIE DE L’ESSONNE.
M.Zambrowski annonce que la caisse primaire a sollicité la mairie pour reprendre l’activité au centre de santé.
M.Piriou exprime son désaccord sur ce transfert. Il veut être sûr de l’augmentation du nombre de fauteuils dentaires. Il souhaite avoir un débat de fond sur les objectifs de la mairie pour le centre de santé. M.Piriou craint que l’on ne ferme d’abord le service dentaire puis, à terme, le centre de santé par mesure d’économies. Il se désole que les dentistes qui se sont séparés de leurs assistants dentaires (devenus standardistes)et ont accru leurs charges de travail soient récompensés de la sorte. M .Piriou défend le service public communal de santé et rappelle qu’au centre de santé les dentistes ne sont pas payés à l’acte mais au mois. Ces services sont indispensables à la population (idem pour conservatoire, médiathèque etc. ; mis à mal ces derniers temps). Il reproche au maire de vouloir fermer tout ce qui coûte de l’argent. Un Médecin du centre de santé peut passer beaucoup de temps avec un patient, cela ne changera rien à son salaire. Il affirme que la municipalité veut casser ce service et créer les conditions de la fermeture du centre. M.Piriou informera la population des projets de la mairie. [M.Dassault se tournant à plusieurs reprises vers son entourage afin de s’informer du dossier; M.Piriou est obligé d’interrompre son intervention de nombreuse fois pour attendre son attention]
Mme Meresse pose la question d’un grand projet de centre de santé avec la CAgl. Elle nous apprend qu’il ne reste plus que 2 pédiatres et pense qu’il serait nécessaire de développer le service de pédiatrie sur la ville.
M.Dassault continuant son manège et parlant avec un conseiller derrière lui pendant que M.Broux, prudent, masque le micro M.Piriou demande à ce que l’opposition soit au moins écoutée.
M.Bedu qui ne s’exprime pourtant qu’avec beaucoup de parcimonie d’habitude lui lance alors cette phrase que ne renierait pas la municipalité d’Orange : « si vous n’êtes pas content, partez ! »
M .Albouy considère que « la mairie prend les Corbeil-Essonnois pour des imbéciles ». Selon lui l’offre n’est pas augmentée, après les dentistes, on transférera les médecins au centre hospitalier.
M .Picard constate la baisse de fréquentation du centre et du personnel. Pour lui la mairie entérine la fin du centre de santé, mais ne l’assume pas publiquement… Il demande s’il est prévu le renouvellement des contrats dans ce dossier .
M.Zambrowski répond qu’il n’est pas dans les intentions de la municipalité de fermer le centre de santé et avec le même sens de la démocratie et le même respect des autres que son collaborateur, M.Bedu, à l’adresse de M.Picard, il lance méprisant : « c’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut se taire » Puis, praticien offusqué, lance, théâtral, à l’adresse de M.Piriou: « vous avez osé dire que la qualité de l’acte fourni par un praticien est fonction de ce qu’il reçoit, c’est une insulte, je demande solennellement que cela soit transcrit » [il eut été pédagogique qu’il donnât des informations sur le montant de ses honoraires et les bénéficiaires de ses consultations, pour étayer son propos]
PERSONNELPoint 4 : SUPPRESSION DE POSTES DE CHIRURGIEN DENTISTE AU CENTRE MUNICIPAL DE SANTE ; (suite du 3)
M.Piriou relève le flou sur le devenir des personnels actuels, il demande dans quelles conditions vont être réemployés les dentistes qui le souhaitent et avec quels salaires. Il persiste « dans ce pays ont n’est pas soigné de la même façon si l’on est pauvre ou riche »
Cette affirmation déclenche chez M.Zambrowski des hurlements et, tel Matamore, : « vous êtes un menteur ! »
Quand M.Piriou veut poursuivre, malgré ces vociférations, son argumentation, c’est M.Dassault qui s’exprime : “ taisez vous, vous n’avez plus la parole je passe au vote tout de suite”
M.Picard propose à M.Zambrowski de porter à la connaissance de la ville les propos de M.Piriou, s’il les juge diffamatoires !Il demande que les élus de la majorité municipale laissent M.Piriou terminer et ajoute que dans ce pays, tout le monde n’est pas tout à fait soigné à la même enseigne en donnant des exemples : « quand on est manant, on attend 4 ou 5 mois, si on paye on passe tout de suite » Il voudrait par ailleurs savoir si le salaire des dentistes sera équivalent et si le service rendu à la population sera le même.
M.Albouy demande le nom du praticien qui sera chargé de l’hygiène Bucco-Dentaire.
Mme Meresse démontre que la santé à 2 vitesses existe en France car “ quand on a pas de mutuelle, on ne peut pas payer les dépassements d’honoraires ”.Elle souligne que depuis 1997, 10 postes ont été supprimés ce qui augure mal de l’avenir du centre de santé.
M.Zambrowski dans le même état d’esprit déclare à l’adresse des élus de l’opposition : “ si vous étiez vraiment intelligents vous ne feriez pas des non sens comme vous le faites…… ” . Il admet que dans toutes professions il y a des brebis galeuses et ajoute que les dentistes auront des rendez-vous, que la municipalité va en conserver un, que pour les autres ils auront le choix entre travailler pour la CPAM ou ailleurs et qu’ils toucheront des indemnités de licenciement. Il termine en précisant que leur futur contrat n’est pas du ressort de la mairie
[il est amusant de noter que quelques jours après ce CM, les praticiens eux mêmes se sont exprimés dans le sens abordé par Mme Meresse et Ms Piriou et Picard dans la presse, désavouant eux même les propos et offuscations de leur collègue, M.Zambrowski] .
Point 5 : MISE A JOUR DU TABLEAU DES EFFECTIFS ;
Mme Meresse s’enquiert du recrutement de 2 attachés dont il est questions dans le dossier : sont-ils extérieurs à la mairie où y travaillaient ils déjà sur un autre poste? Elle s’inquiète aussi pour la carrière des agents administratifs en place qui se trouve bloquée quand on recrute en externe .
M.Picard demande depuis combien de temps les agents qui vont être titularisés étaient stagiaires et tient à préciser que cette titularisation est imposée par le préfet et non accordée par le maire.
Mme Lesage répond que le délai de titularisation est un délai normal et que pour les recrutements et ce qui en découle il était impossible de faire autrement
Point 6: REMISE GRACIEUSE DE DETTE AU BÉNÉFICE DE : MONSIEUR ISAAC N’GATA ET MONSIEUR ALAIN PARFAIT
Mme Lesage explique que ces deux employés ont été placés trop haut sur les grilles de salaires, le sous-préfet demande maintenant de les replacer sur la bonne grille.
M.Piriou souhaiterait savoir si les sommes leur ont été retirées et désirerait connaître aujourd’hui la fonction exacte de M.N’gata, il précise qu’il connaît celle de M.Parfait.
M.Albouy juge qu’il s’agit de nouveau d’un exemple de mauvaise gestion et explique que, selon lui, si la mission avait été ajoutée le tribunal n’aurait pas cassé l’arrêté.
Mme Lesage précise qu’il y avait un problème de diplôme.
M.Picard constate un disfonctionnement et demande si dans les collectivités territoriales les V.A.P (validation des acquis professionnel) sont reconnus.
Mme Lesage précise que M.N’gata travaille aux services des sports de la ville.
M.Piriou demande si aucun changement de poste n’est prévu.
De l’avis de Mme Lesage pas de changement.
SPORTS
Point 7 PASSATION D’UN MARCHE NÉGOCIÉ RELATIF A LA FOURNITURE ET A LA MAINTENANCE D’ÉQUIPEMENTS DE CHLORATION EN CHLORE GAZEUX ET DE FILTRATION PAR DIATOMÉES . RAS ; si ce n’est qu’il n’y a pas eu de passation d’appel d’offre car le marché est juste en dessous du plafond, remarque M.Picard.
AFFAIRES SCOLAIRES
Point 8 MISE EN PLACE DE CONVENTIONS POUR L’ORGANISATION DE CLASSES TRANSPLANTÉES POUR L’ANNÉE 2004
Mme.Meresse transmet les inquiétudes des enseignants sur les dates d’arrivées dans les écoles des plaquettes concernant les classes transplantées et leurs regrets de ne pas pouvoir organiser des classes hors de l’organisme officiel, cela n’étant pas subventionné par la municipalité.
M.Picard demande si les enfants pourront retourner aux Orres puisque le centre n’a pas été vendu mais loué ; sur ce point, il voudrait connaître la situation exacte du centre et de son personnel actuellement.
Mme Porlier reconnaît que la date est tardive et explique qu’il n’y a pas de subvention pour les projets spécifiques à cause du code des marchés.
M.Picard voudrait qu’on lui précise les modalités de choix des organismes.
Point 9 :AVENANT N°3 A LA CONVENTION D’UTILISATION DES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS COMMUNAUX PAR LES COLLÈGES “ CHANTEMERLE ” – “ LA NACELLE ” – “ LOUISE MICHEL ” – ET “ LES TARTERETS ” : RAS
ASSURANCES
Point 10 MARCHE DES ASSURANCES DOMMAGES AUX BIENS ET FLOTTE AUTOMOBILE – APPEL D’OFFRES OUVERT. RAS
URBANISME -HABITAT- ENVIRONNEMENT
Point 11 AVENANT N°2 AU MARCHE RELATIF A L’EXPLOITATION DES INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE, DE GESTION TECHNIQUE CENTRALISÉE ET DE TÉLÉALARME . + 43 368, 65 €
POINT 12 AVENANT N°1 AU MARCHE DE TRAVAUX RELATIF A LA MISE AUX NORMES ET A LA RE QUALIFICATION DE LA HALLE DU COMTE HAYMON .
M.Lebigre annonce que les produits utilisés pour le sol ne correspondaient pas au support et que le mur de l’ancienne école St Spire s’effondre ce qui va entraîner un coût supplémentaire [!]
M.Albouy se questionne sur les capacités visuelles de l’architecte qui n’a pas vu que le mur s’affaissait
M.Picard voudrait avoir l’assurance qu’il ne s’agit pas pour l’entrepreneur de “ graisser son marché initial ”.
M.Lebigre leur répond que n’importe quel chantier engendre des surcoûts et précise à M.Albouy qu’il n’a pas les bons chiffres, et ajoute : « vos 2 questions s’inscrivent dans l’atmosphère permanente de suspicion » il déclare le coût supplémentaire modique et classique : 50 000 €
POINT 13 CONVENTION ENTRE LA COMMUNE ET LE LOGEMENT FRANÇAIS RELATIVE A LA FOURNITURE DE CHAUFFAGE DES BATIMENTS COMMUNAUX . RAS si ce n’est les normes conventionnelles d’après M.Lebigre mais pouvant paraître étrange d’assurer un chauffage de 19° pour une t° ext de –9° minimale [et en dessous ?]
POLITIQUE DE LA VILLE
POINT 14 :SIGNATURE DU PROTOCOLE PORTANT SUR LA RESTRUCTURATION DU SECTEUR DU BLOC CENTRAL . projet de démolition des cages 1,2,3 et 34 signé dans l’accord cadre du 9 juillet en présence de M.Borloo [« ami de notre maire » pour mémoire ]avec requalification des espaces libérés
M.Piriou aurait souhaité que le protocole d’accord ait été présenté aux habitants ! et regrette que ni M Diagouraga ni M. Lebigre n’aient jugé bon de le faire.
M.Dassault prend alors longuement la parole pour se répéter
M.Piriou considère que les chose méritent réflexion, que l’on peut encore effectuer des modifications; il confirme publiquement ce qu’il avait annoncé aux habitants du quartier lors d’une réunion, qu’il ne signera pas, en tant que conseiller général du canton, un accord où il est fait état de l’expulsion des habitants au 31 décembre. Il demande expressément que les 25 familles restantes partent dans de bonnes conditions. Il s’offusque que les locataires du 45 rue Courbet n’aient pas été informés de la démolition de leur immeuble et s’étonne de la modification du tracé de la rue Picasso, qui deviendra structurante ce qui va entraîner des problèmes de sécurité.
M. Dassault qui s’est informé, auprès de ses acolytes de l’objet de la question, pendant l’intervention de M.Piriou répond qu’« on verra »
M. Piriou fait remarquer que si on veut favoriser la mixité sociale, il ne faut pas que les gens apprennent par hasard les modifications ( il donne pour exemple les habitants de la rue F. Laguide, sur Robinson qui ont appris, par le panneau du logement Français annonçant leurs constructions le projet des logements sociaux ; par manque de dialogue ce projet a été totalement annulé alors que la population n’y était pas totalement opposée ( cf bulletin 16) Il demande que les 4 communes de la CAgl construisent des logements sociaux. Il se félicite de la disparition de la construction des logements provisoires initialement au projet.
M. Picard souhaite prendre la parole mais est obligé de s’arrêter à plusieurs reprises, M.Dassault consultant et discutant avec ses pairs. Il considère que l’ « on a manqué l’occasion d’avoir sur ce quartier une grande vision urbanistique » avec la construction de petits HLM dans différents lieux de la ville.
M. Albouy renchérit : « 119 logement démolis, 96 appartements au maximum soit 23 familles sur le carreau »
Alors que M.Fritz s’énerve M. Dassault répond que 60% sont déjà relogés.
M.Miglos remarque que le projet est bien avancé « vous êtes un promoteur de la démolition, mais que ferez vous si les budgets ne sont pas au rendez vous ? »
« rien » répond M.Dassault [mais quid des appartements déjà murés ?]
M.Lebigre, pour sa part se félicite du « travail considérable avec discussion avec la population »qu’il a effectué, il admet « un léger problème » pour l’OPIEVOI, et ajoute : « l’ami Miglos ne va pas souvent dans le quartier, on ne peut pas laisser les gens vivre dans ce milieu »
M. Piriou souhaite rajouter « un dernier petit mot » sur les habitants qui vivent au 45 rue Courbet et apprennent que leur lieu de vie va être démoli, il souhaite que cela soit supprimé ainsi que la date buttoir du 31 décembre pour l’évacuation des immeubles. Il se dit en accord avec J. Picard à ce sujet (« c’est pour cela qu’on est de gauche »).
Lorsque M.Picard dénonce le souhait de la mairie d’équilibrer les logements avec ceux construits sur la papeterie [très hypothétique à ce jour !]M.Dassault le coupe : « faites des remarques précises, j’aime bien les remarques précises, pas le baratin, M.Piriou a fait une remarque précise et pour lui faire plaisir on met » si possible le 31 décembre » »[fait du prince ! qui se croirait en démocratie !] « pour le 45, c’est en 2006, d’ici là ils auront le temps de déménager, si on met tout sur papier, c’est pour donner au ministre l’idée du projet global, c’est pour cela qu’on a enlevé les tours, mais cela ne se fera jamais »[un faux donc !] « si on commence à vouloir concerter, on fera rien du tout »[démocratie participative !]« c’est pas moi qui est mis des logements sociaux dans un coin et des pas sociaux dans un autre »[à quoi sert-il alors depuis 7 ans ?]
QUESTIONS ORALES
·M. Piriou :
Sur le bulletin municipal il y a toujours beaucoup de photos de M.Dassault et de ses élus alors que ceux de l’opposition sont systématiquement coupés, fait-il remarquer en préambule: cela aurait fait plaisir M. et Mme Mahaud dont il a célébré les noces d’or d’être pris en photo avec lui dans le « vivre à CE » [on les y voit seuls !]
M.Piriou Les riverains de la rue des Castors qui jouxtent les aires de jeux vous ont fait savoir à plusieurs reprises les nuisances dont ils sont victimes (véhicules circulant à vive allure, tapage nocturne) .Ms Bayle et Dantu sont venus sur place sans qu’aucune amélioration soit apportée. Quand seront réalisés les aménagements nécessaires?(pendant cette question M.Dassault parle avec ses collaborateurs, s’enquérant sans doute de la réponse ce qui incite ses élus de la majorité à discuter entre eux et à faire un bruit énorme.
M.Dassault déclare que pour les jeunes qui font du bruit c’est aux parents de s’en occuper [hé !]· Ms Piriou et Picard
Objet : Appariement scolaire.
A maintes reprises, Madame et Monsieur Penel-Colin vous ont interpellé pour obtenir, comme c’est le cas depuis de nombreuses années, une subvention indispensable à l’appariement scolaire dans le cadre du jumelage avec la commune d’Alzira.
Cet appariement existe depuis 19 années et est à l’origine du jumelage entre les deux villes il y a 12 ans.
Lors d’un conseil d’administration du collège de la Nacelle, les représentants de la municipalité ont signalé l’arrêt des aides financières de la commune.
Pourtant cette action organisée sous l’autorité de l’inspection académique, s’inscrit pleinement dans le cadre du jumelage.
Madame et Monsieur Penel-Colin rappellent qu’à cette date, ce sont près de 800 enfants qui ont pu participé à l’échange avec Alzira , ainsi que des adultes du cours d’espagnol de la MJC.
Pour le bon déroulement des actions à venir, pouvez-vous nous assurer de la poursuite de l’aide financière municipale ?
M.Dassault qui n’a pas plus écouté la question :« attendez, je me renseigne » et déclare que l’on va s’engager à le faire, Mme.Lesage plus au fait explique qu ‘au début la réponse a été négative mais qu ‘en fait ce sera pris sur le budget du jumelage donc que cela sera accordé
· Mme Meresse
Objet : Remplacement de personnel
Deux maîtres nageurs sont non remplacés à la piscine. Pourtant vous saviez, Monsieur le Maire, qu’il s’agissait d’un départ à la retraite et qu’un second blessé serait vraisemblablement obligé de quitter ce poste. La demande de remplacement de ces deux professionnels ne s’est faite de votre part que la semaine dernière.
Cinq professeurs au Conservatoire de Musique sont aussi non remplacés, là encore il s’agit de départs à la retraite et de mutations prévues avant les vacances scolaires d’été, les vacations de postes ne sont parues dans la revue professionnelle qu’en octobre.
Pourriez-vous nous dire le remplacement de ces personnels n’a pas été anticipé de façon à ne pas avoir d’interruption entre les départs et les –éventuelles- arrivées ?
M.Dassault annonce que les enseignants sont en cours de remplacement mais aucune explication n’est donnée sur le pourquoi des demandes si tardives !· M.Miglos
Qu’en est-il des logements de fonction de Montconseil, bd Henri Dunant ?
M.Dassault annonce que l’immeuble prévu pour le relogement est aux Tarterêts, et à la remarque de M.Miglos sur le fait que les enseignants et habitants l’on appris par la presse il déclare : « on va expliquer en long et en large qu’il a été acheté par le logement français pour loger 20 familles » un logement de fonction sera reversé à l’administration pour agrandir l’école
· M.Picard
Il était prévu 20 logements sociaux rue F.Laguide et une « étrange collusion » a entraînée l’échec de se programme.
M.Dassault demande qu’il n’y ait pas « d’embrouille politicienne »il déclare 10 et non 20 logements et annonce qu’il a consulté les habitants qui ne voulaient pas 10 mais 8 ; il a du reculer pour des raisons financières : problème de rentabilité et pour éviter un recours M.Dassault a demandé au logement français de retirer son projet.[cf bulletin 16]
. M.Picard
Quelle est la situation foncière du site Phalempin, 22 rue Lavoisier avec box et garages actuellement, quels projets pour le terrain, quel devenir pour les bâtiments ? peut on faire quelque chose d’original sur ce site industriel ?
M.Dassault parle de réhabiliter les moulins et la maison après avoir démoli les silos, le SIARCE a réhabilité les vannes et il va leur demander de proposer un projet pour faire « quelque chose de sympa et agréable »
. M.Picard
La pollution du site papetier est inquiétante avec des rumeurs folles sur la nature des produits déversés ; qu’a fait la municipalité ?, ou est le principe le précaution ?, quelles infos données par la mairie ?
M.Dassault déclare chercher une solution pour rénover et dépolluer ; il répète que le site n’appartient pas à la mairie et reprend ses arguments mille fois entendus ; il affirme par contre que les produits n’était pas du pyralène et très informé : « c’était du ch’sais pas quoi mais pas dangereux, mais il faut pas que ça dure trop longtemps .. on se retourne vers nous pour sécuriser, cela va nécessiter des financements non prévus… plus de panique à avoir, plus de danger »
M.Piriou dit que d’après les éléments dont dispose le département et d’après les pompiers il y a des hydrocarbures dans la rivière mais qu’il y a du pyralène et de l’amiante dans le site, il pense que les informations ne sont pas données et déclare que la responsabilité du préfet est engagée, il demande que tout le CM fasse un recours en justice.
M.Dassault a cessé définitivement d’écouter , les élus de la majorité rangent le peu d’affaires qu’ils avaient sorties en faisant un brouhaha énorme au travers duquel on a peine à percevoir le souhait qui restera sans écho de M.Picard que le CM demande au préfet qu’il prenne les mesures pour enlever les produits dangereux