OUI, MALHEUREUSEMENT LES FINANCES DE LA VILLE SONT DESASTREUSES !
Monsieur le Maire et votre équipe, ayez au moins, l’honnêteté de le reconnaître.
« Une situation financière fortement dégradée, un budget insincère et en déséquilibre de 10 millions d’euros ».( www.ccomptes.fr/crc/votre-region/ile-de-France/ile_de_france.htm)
C’est le constat établi, sur le budget 2006, par les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes de l’Ile de France (CRCIDF). Ils préconisaient une augmentation de 54,46% des impôts locaux pour le rééquilibrer, si les dépenses n’étaient pas réduites.
Le Maire n’a pas tenu compte de ce rapport.
En conséquence la CRCIDF, constatant que ses avis n’avaient pas été suivis et que le budget restait en déséquilibre important, a invité « le préfet de l’Essonne à régler et à rendre exécutoire le budget de la commune de Corbeil-Essonnes sur la base de l’avis ».
Les Corbeil-Essonnois sont doublement punis :
- Une nouvelle augmentation des impôts locaux
- Un nombre important de réalisations qui ne verront pas le jour : Réfections de l’église et de la cathédrale, la maison de la pêche, la halle du marché d’Essonnes, les reconstructions des écoles Jean Macé et Pasteur, l’épicerie sociale, le gymnase et des aménagements à Montconseil, à la Nacelle…
Les élus de l’opposition municipale n’inventent rien et ne se réjouissent pas de cette situation.
Les Corbeil-Essonnois sont en droit d’attendre une autre attitude que le déni, l’opacité et les mensonges. Un maire doit la vérité, la transparence aux habitants. Confronté à ces circonstances, le maire aurait du rapidement réunir les habitants, les tenir informés du niveau et du contenu des économies à réaliser.
Non, rien de cela, Serge Dassault, Jean-Michel Fritz et Jacques Lebigre eux polémiquent, vitupèrent et tempêtent qu’ils n’y sont pour rien.
Dans le même temps, ils bradent les biens et patrimoines qui appartiennent à tous : l ’ancien Parunis déjà cédé aux promoteurs ; les bâtiments municipaux du cloître saint Spire ; voici maintenant le tour des terrains de la Papeterie dont l’opposition unanime avait approuvé le rachat par la société d’économie mixte SAIEM, permettant à la ville de maîtriser son avenir ; un terrain sur lesquels les élus de l’opposition font des propositions concrètes d’aménagement. Le patrimoine de Corbeil-Essonnes se réduit comme une peau de chagrin.
De surcroît, ces ventes ne rétabliront pas l’équilibre financier. En les vendant, ils privent aussi la ville d’une possibilité d’une urbanisation maîtrisée et concertée avec les habitants.
Ensemble, nous pouvons reprendre le destin de Corbeil-Essonnes et préparer une toute autre gestion de notre ville.
Jacques Picard (En vert En ville Ensemble)
Nicole Meresse Bruno Piriou (Génération Citoyenne)
Jean Albouy,Alain Miglos,Hilda Schmit (Groupe socialiste et apparenté)