MAIN BASSE SUR LA VILLE !
Ou comment S. Dassault brade le patrimoine pour combler son déficit
Non contents du marasme économique dans lequel ils ont plongé la ville, Serge Dassault, Jean-Michel Fritz, Jacques Lebigre continuent leur politique de cession de Corbeil-Essonnes aux promoteurs privés.
Grand amateur de la méthode « coué » le Maire tente de convaincre que tout va bien dans la ville.
Mais les faits sont têtus :
En 10 ans, cette équipe n’aura considéré l’aménagement de la ville qu’en vendant bâtiments et terrains communaux, qu’en accompagnant les ventes privées au bénéfice des promoteurs de son choix et réalisé aucun équipement public nouveau.
Pas de vision globale, pas de souffle, pas de politique dynamique, concertée, écologique d’urbanisation. Le saccage des vergers de l’entrée de ville au profit d’un centre commercial de plus alors que les commerces de centre ville meurent illustre le vide absolu de toute pensée cohérente.
Corbeil-Essonnes s’appauvrit financièrement, patrimonialement, commercialement, industriellement. D’autres s’enrichissent sans vergogne avec la complicité active du Maire. Preuve : une fois encore au Conseil municipal du 6 novembre plusieurs points à l’ordre du jour participaient du bradage de notre ville :
une parcelle communale en centre-ville, comprenant notamment deux commerces, a été « offerte » au promoteur CAMAR FINANCE pour 200 000 euros en dessous de la valeur estimée par les domaines !(Estimation 481 000 euros, vente au promoteur 281 000 euros) !
L’ancienne usine des eaux (implantée sur 3 300 m2 comprenant entre autres 2 pavillons) été cédée à ADG ARCHITECTURE lié, dans notre ville, avec CAMAR FINANCE et BOUYGUES.
Dans, bien des autres villes, c’est l’aménageur qui paie les accès à ses programmes. A Corbeil-Essonnes, l’aménageur EPICURE, lui, empochera 400 000 euros de la communauté d’agglomération « Seine-Essonne » pour la réalisation du rond-point à proximité des Coquibus où il crée un centre commercial. Et cela, alors que la convention (nous la citons) entre la commune, la communauté d’agglomération et la société EPICURE interdit aux deux premières de s’immiscer dans le déroulement des travaux.
L’urbanisation galopante de Corbeil-Essonnes a aussi pour conséquence une augmentation substantielle de la population de 5 000 habitants.
Accueillir convenablement ces nouveaux Corbeil-Essonnois c’était aussi anticiper sur le nombre de salles de classes nécessaires, sur les équipements publics, accroître l’offre de culture, de sports, sur la préservation de l’environnement et des poumons verts de la cité, sur la création de liaisons douces, sur le besoin d’un plan de circulation… bref sur tout ce qui permet à une ville d’avoir une âme et à ses habitants d’y vivre bien.
Mais en onze ans, aucune nouvelle réalisation municipale n’est sortie de terre !
Là encore, les faits sont têtus : De la création de la PMI en 1959 jusqu’à l’ouverture de la Maison Charlotte Ansart en 1994 en passant par la construction du Palais des sports, du Théâtre, des médiathèques, du stade nautique, du conservatoire de musique, l’assainissement, des gymnases, les salles associatives ou des familles, du commissariat de police, de groupes scolaires… tout a été réalisé avant que Serge Dassault ne soit maire !
Oui, il est urgent de faire autrement et autre chose dans notre ville. Et si le Maire ne daigne jamais ne serait-ce qu’écouter les propositions que nous faisons, gageons que les Corbeil-Essonnois eux s’en souviendront.
Nicole Méresse, Bruno Piriou (Génération citoyenne),
Jacques picard(vert)
Hilda Schmitt, Jean Albouy,Alain Miglos( Socialiste et apparentés)